Freddy Blonski
Psychanalyste – Superviseur – Formateur

« Au commencement était la relation » G. Haldas, poète
Au centre de mes préoccupations, et depuis longtemps, il y a le « goût » des autres, l’intérêt pour la relation : la curiosité et la passion à comprendre et à déchiffrer le monde, le désir d’accompagner les autres dans la découverte d’eux-mêmes, l’ingéniosité quant à la façon dont chacun se débrouille avec les aléas de sa vie.
Accompagner les autres, c’est les aider à s’aider eux-mêmes car seul le sujet peut découvrir ce qui l’anime, ce qui l’entrave et le bloque dans son développement. Mais aider les autres, c’est aussi d’une certaine manière continuer d’apprendre des choses sur soi, rester en éveil. Être dans la relation d’aide, c’est demeurer créatif dans l’ouverture à soi et par conséquent aux autres, dans un processus dialectique.
Posture
« L’Homme est le remède de l’homme ».
Aider et accompagner les autres implique le désir du « psy ». Et c’est son affaire personnelle. Au-delà de ce désir singulier, il est bien entendu question de maîtriser des outils, de manier des techniques, de connaître des théories.
Mais au delà les outils conceptuels et les théories de chaque discipline du soin et de l’accompagnement, ce qui me paraît crucial, c’est la disponibilité intérieure et le chemin parcouru par le thérapeute lui-même, quelle que soit son affiliation à une école, à un courant, à un maître. Le thérapeute travaille avec ce qu’il sait – ses formations, son cursus universitaire, ses connaissances, etc, et avec ce qu’il est : ses expériences, sa sensibilité, sa vision du monde. C’est sa capacité à accueillir le patient, à ressentir et à entendre les peurs, les doutes et les hésitations de celui-ci qui lui permet de l’aider à se dégager de certaines de ses entraves et de ses limitations.

Parcours
La protection de l’enfance comme déclencheur et moteur d’une passion.
Au début de mon parcours professionnel, j’ai rencontré le champ de la protection de l’enfance et de l’adolescence en danger. Au fil du temps, travaillant et apprenant auprès des collègues et des jeunes, j’ai développé un savoir-être-et-faire qui doit beaucoup à tous ces jeunes enfants et adultes avec lesquels j’ai cheminé tout au long de ma vie. Ainsi, c’est dans l’entre-deux relationnel que j’ai forgé un savoir protéiforme qui me permet aujourd’hui d’accompagner des individus, des familles et des groupes.
Un processus de formation permanente
Cependant que j’effectuais une longue analyse personnelle, je me suis formé à la psychanalyse, à la psychogénéalogie ainsi qu’à l’analyse systémique. Outre de nombreux apports liés à la formation continue, j’ai bénéficié d’une formation de formateur dont les fondements théoriques puisaient dans la psychanalyse, le psychodrame et la dynamique des groupes. Je continue aujourd’hui à me former dans ces différents domaines particulièrement en suivant le point de vue théorique du psychiatre Olivier Schmitt ainsi que les travaux du psychanalyste et philosophe P. Henri Castel.
En terme de contrôle, je bénéficie d’une supervision avec un psychanalyste ainsi que d’une supervision de groupe avec une psychodramatiste.
L’apport de l’Aïkido ou les arts martiaux comme moyen de développement personnel.
Par ailleurs, depuis environ 40 ans, j’ai pratiqué et enseigné l’Aïkido. Art martial non-violent, l’Aïkido propose une vision et une gestion pacifiques du conflit où la pratique est envisagée comme une fin – le plaisir de communiquer avec un partenaire – et comme un moyen – établir des relations paisibles avec les autres. L’idée principale étant de chercher à s’accorder avec l’autre plutôt qu’à s’opposer à lui.
Savoirs particuliers, spécifiques, les arts martiaux sont des moyens de connaissance de soi car ils nous parlent de l’essentiel : le corps, la relation à l’autre, le combat, … A ce titre, l’Aïkido continue d’être l’une de mes sources de connaissance en tant que pratique concrète et symbolique relative aux relations humaines. C’est dans ce savoir-faire-et-être que je puise les ressources en tant que formateur sur les questions de violence et d’agressivité.
Pour résumer,
mes activités professionnelles consistent en :
Des suivis individuels
Psychothérapie
Psychanalyse
Psychogénéalogie
De l’accompagnement
de groupe
Supervision
Analyse des pratiques
Régulation d’équipe
De la formation
autour des questions
de conflit
d’agressivité
de violence

Qu’est ce qu’un psychanalyste ?
Le psychanalyste travaille avec ce qu’il sait et ce qu’il est.
L’outil principal du thérapeute, c’est lui-même, sa présence. C’est en écoutant avec tact, en respectant et en reformulant, en reliant les éléments du discours du sujet qu’il accompagne celui-ci dans le réaménagement intérieur de sa psyché.
Ce n’est pas un magicien qui use de formules magiques ou de philtres sensés libérer le sujet. Il ne « lit » pas ce sujet comme dans un livre ouvert mais entend dans sa parole, dans ses hésitations et dans ses formulations particulières, ce qui lui échappe en partie.
Sa disponibilité intérieure laisse la place à la parole du sujet et accueille sans jugement l’expression des symptômes de celui-ci.
Ainsi être écouté sans a priori permet à ce dernier de prendre conscience de ses schémas limitants et des en-jeux dans ses relations avec les autres.
Par ses reformulations et ses interprétations, l’analyste propose un éclairage qui permet au sujet de se décaler et découvrir ainsi un autre point de vue sur son histoire.
Contact
Freddy Blonski
f.blonski@psychanalyse79.fr
07 85 84 82 68
Ce sont donc à la fois la disponibilité intérieure et la vitalité du thérapeute ainsi que le le bagage théorique dont il peut se prévaloir qui importent dans le processus thérapeutique.
Dans ce processus où les places sont humainement égalitaires mais asymétriques, il est question de paroles, de silences et de mots. Car il faut le dire : nous sommes en grande partie gouvernés par des mots qui, s’ils sont à même d’engendrer toutes sortes de troubles, sont aussi capables d’y remédier. « Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs » dit le titre d’un livre de Marschall Rosenberg sur la communication non-violente. Les mots produisent en nous des effets qui peuvent être autant mortifères que bénéfiques.
Dans le cadre contenant et bienveillant de la psychothérapie, ce sont ces mêmes mots qui produisent des effets bénéfiques sur le sujet, dans sa relation à lui-même et aux autres.